EPITAPHE

Il pleut putain, et t’es là… Trempée, prostrée au pied de ta porte

Trépignant dans l’pétrin, en proie, pétrifiée, presque morte

Et ton esprit, lui, tourne et tourne... telle une toupie qui t’éreinte

Rien ne peut stopper ce tapage imputé au panthéon de tes plaintes.

Toute cette turpitude te prend la tête, des tympans, jusqu’au bout des pieds.

Tu pries pour que les souvenirs trépassent, que potence punisse ces pourritures sans pitié.

Traitée de piètre putain, tâtée de bien trop prés,

Par d’antipathiques pantins partant, en toute impunité.

Types putrides et poltrons!

Partisans du téton traqué,

Prêt à tout pour taper dans ton postérieur 

Prêts à tout pour empiéter sans permission.

Avec leur panoplie de pastilles colorées...

Pour t’attraper, te tromper

Te pousser dans ta torpeur

A posteriori...Tu te dis... Tant pis, que...

Tu te trompes peut-être en prospectant ?

Et ça te turlupine... et Pourtant :

Aux antipodes, Toi ...

t’espérais plutôt adopter... un apprenti pirate… Un pitre !

Impatiente que tape à ta porte, parachuté d’un autre espace temps

L’Antipoison qui t’prends aux tripes, t’apaise, et t’apprends.

Un poète, un peintre... Partisan d’une passion trépidante.

Un prétendant intrépide, pour une rescapée toujours partante…

Aux antipodes, Toi ...

t’espérais plutôt adopter... un apprenti pirate… Un pitre !

Une personne époustouflante avec qui partager ton temps,

Multiplier Tes Printemps en apesanteur... Transpirants…

Tremblants, Tapis dans une Prairie de Tulipes Immortelles

Protégés à perpétuité sous une pluie d’étoiles pasteles

Profitant de la complainte intemporelle d’une partition planante

Profitant pleinement de ces instants... Simplement…

à t’en péter le palpitant...