Il y a mes mains... qui pleurent le grain de ta peau.
Et le manque... de ton souffle lent sur mon dos.
C'est la même ritournelle, à l'aube de chaque semaine,
Celle du vide que tu laisses avec mon âme en peine...
Cette routine matinale... elle fait rimer ces maux,
Avec la complainte…. de ces quelque mots.
Et je pourrais en écrire des milliers de pages pleines,
Pour étouffer les murmures des sanglots que je traîne.
L’aphasie de mes mains, devenue dactylo,
Depuis que j’ai trouvé mon alter-ego,
Transpire l’encre d’un stylo, devenu fontaine,
Pour coucher sur papier ce silence qui malmène.
Alors réfugiée dans le pli de mes draps encore chauds,
Je contemple ton image dans l'envers de mes yeux clos.
Je valse entre nos fous-rires, et resterai sereine,
En attendant le feu... de nos étreintes prochaines.
Commenter cet article